Stationnement

POISSON D'AVRIL

Dans mon précédent article, j'évoquais la rénovation des horodateurs et la mise à disposition des agents de transmetteurs de contravention.

Deux dispositions horriblement coûteuses (voir ici l'info) qu'il faudra bien financer d'une manière ou d'une autre, puisque malgré les efforts déployés par madame le Maire et son équipe pour ne rien faire, les caisses sont désespérément vides.

Selon MNB, le changement d'horodateurs va contribuer à améliorer l'attractivité du centre-ville.
Je les imagine déjà, ces hordes de touristes qui vont venir s'extasier devant nos machines à sous toutes neuves, accourant en voiture pour le plaisir de glisser leurs pièces dans le mange-fric qui leur tend les bras ...

Et c'est ainsi que les têtes pensantes ont été mises à contribution.
Avec une réussite particulière pour les services techniques chargés de la voirie qui ont eu une idée qui pourrait contribuer à éponger la dépense.

Et comme souvent, les idées les plus simples sont les plus brillantes.
Au départ il y avait le retour des voitures dans les zones piétonnes pour favoriser le commerce. Il semblerait que le résultat ne soit pas à la hauteur de ce qui était prévu : la rue de la Souaberie en est le parfait exemple.
Mais c'était prévisible : une auto qui passe est pleine de gens qui ne s'arrêtent pas ...

Et c'est là que les services sont très forts.
Pour que les gens s'arrêtent il faut garer les voitures, mais pas devant les vitrines, ça gêne le chaland qui passe.

Donc, et à titre expérimental, pendant une période limitée (du 1er avril au 30 juin) et sur une zone restreinte (la rue Cuvier et la rue des Fébvres), le stationnement des véhicules sera autorisé sur la partie médiane de la chaussée.
Ce qui laisse un couloir de chaque côté pour que les piétons puissent lécher les vitrines.

Et la ville fait d'une pierre deux coups : les piétons reviennent au centre et les automobilistes mettent des sous dans les parcmètres.

Très fort, non ? C'est Damien qui va être jaloux !