Silence (bis)

 C'est l'en-tête de la page 14 du bulletin municipal de mars 2014.

Comme vous le savez, il y a quatre composantes au conseil, ce qui fait que, logiquement, il y a quatre espaces sur la page.

Et sur trois de ces emplacements on trouve la même phrase, à quelques mots près :
"En vertu de la règlementation en vigueur sur la communication en période pré-électorale, et à l'approche des élections municipales, le groupe (la liste) .... a décidé de suspendre la parution de ses tribunes politiques jusqu'à fin mars."

Et, me direz-vous, sur le quatrième ?

Un couplet, vaguement inspiré par Eddy Mitchell, occupe l'espace laissé en blanc par les autres équipes ...

Que voulez-vous, il est cultivé notre ineffable Philippe Duvernoy et il veut que ça se sache : après la citation attribuée à Camus (voir un post précédent), il fallait faire dans du plus léger ...

Mais, voilà, il a des regrets ce pauvre Philippe : les rares fois où l'on parle de lui, c'est quand il s'exhibe pour attirer l'attention de la presse locale (voir le post et l'article du journal) ou quand il profite du silence des autres pour remplir des cases !

Mais c'est vrai qu'il a dû en baver le pauvre : six ans à ne pas être écouté, il y en a qui auraient démissionné pour moins que ça !

Mais au fait, Philippe, si personne ne vous a écouté, c'est peut-être parce que ce que vous proposiez ne présentait pas grand intérêt !

Et puis soyez sans inquiétude : les électeurs ne vous infligeront pas une nouvelle punition de six ans !