jeudi 28 novembre 2013

Et pourtant, ça tourne !














Ci dessus : Les représentants de Zimtanga, commune du Burkina-Faso, venus remercier les élèves de l'école du Petit-Chênois pour l'action solidaire menée dans le cadre du "petit citoyen".

C'est avec une grande satisfaction que j'ai parcouru l'article de Rue89 :
"Tiens, une ville où les rythmes scolaires passent plutôt bien"
consacré à Arras.

Pourquoi cette satisfaction ? L'article décrit une situation assez semblable à celle que Montbéliard a connue dans la mise en place des nouvelles activités péri-éducatives.
L'idée de départ : un travail sur la citoyenneté et les droits de l'enfant. Une sorte de parcours jalonné d'étapes sur le quartier, l'environnement, l'action solidaire, avec des interventions de personnes extérieures et des visites hors locaux scolaires.
Plus une solide équipe pour faire tourner tout ça ...

Et ils se sont trouvés confrontés à une presse locale peu objective (c'est un euphémisme) menant, sous diverses formes, une campagne contre les nouveaux rythmes dans la ville.

C'est par exemple une journaliste (que par décence je ne nommerai pas), contactée pour présenter son métier à des enfants, qui accepte de le faire puis signe des articles dans lesquels elle fustige le dispositif !
Autre cas, ces journalistes, dont la précédente, qui ignorent délibérément des invitations à des séquences fonctionnant de manière remarquable comme une rencontre des enfants avec des étudiants des départements "mesures physiques" et "réseaux et télécoms" de l'IUT.

C'est encore la montée en épingle de protestations d'enseignants et de parents.
Là, selon la presse locale, on allait voir la révolution en marche : les parents de deux ou trois écoles menaçaient la mairie de représailles en organisant des rassemblements. Même Marie-Noëlle s'est déplacée pour y assister. Mais elle y fut discrète compte-tenu de la quantité minime de rebelles (relire "radotage", le post précédent).

Il faut quand même signaler un article du 23 novembre dans lequel un représentant du journal local rendait compte de la cérémonie de la veille : remise des affaires scolaires réunies par les enfants aux représentants de Zimtanga, en présence du Maire de Montbéliard.
 Un ou deux articles relatant le bon déroulement d'une opération imparfaite, certes, mais qui a le mérite de montrer aux enfants qu'il y a une vie à côté de la télé, une vie à côté de chez eux ...

Et maintenant, relisez l'article de Rue89 et vous comprendrez pourquoi on aurait pu le sous-titrer :
"ils auraient aussi bien pu venir à Montbéliard".

lundi 25 novembre 2013

Radotage *


Ci dessus : fresque de silhouettes, réalisée par les élèves de l'école du Petit-Chênois lors des activités péri-éducatives, et consacrée aux droits de l'enfant.

* : Propos plus ou moins incohérents, en général répétitifs (dictionnaire Larousse).

C'est tout à fait le mot qui m'est venu à l'esprit lorsque j'ai ouvert le bulletin municipal à la page "points de vue", là où s'expriment les composantes du conseil.

MNB ressort son antienne sur les rythmes scolaires et la coince entre deux références à Noël (elle doit se prendre parfois pour la Tante Arie).
Je cite : "la réforme des rythmes scolaires n'en finit pas de créer des mécontentements profonds dans la population montbéliardaise, tant chez les parents que chez les enseignants".

Diable, ça va mal, la révolte gronde et le peuple pourrait bien marcher sur la Mairie !

Donc j'ai cherché à m'informer : il y a bien eu quelques mouvements de mauvaise humeur, dont le dernier, si j'en crois la presse locale, traduit un mécontentement qui, s'il est profond, manque surtout d'étendue.
Jugez un peu : Montbéliard compte environ 2500 enfants inscrits dans les écoles maternelles et primaires.
Il y avait entre 15 et 20 manifestant(e)s !
Mais il y en avait une particulière. Je cite la journaliste :

"Présence discrète de Marie-Noëlle Biguinet aux côtés des manifestantes."

Pourquoi discrète ? Vous avez honte Madame ?
C'est donc si difficile que ça de dire une chose et de constater qu'on s'est trompé ?
C'est donc si difficile que ça de dire quelque chose et de n'apporter aucune justifcation ?

Allez Madame, continuez, vous êtes sur la bonne voie : celle qui vous conduit droit au garage !